10 ans de Québec numérique!

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Il y a 10 ans, on s’organisait quelque chose. On avait choisi d’inscrire « Web au Québec » dans la case nous demandant de mettre un nom sur ce que l’on souhaitait enregistrer comme organisation. Ceci devait servir à gérer l’argent et les efforts pour mettre en place le WAQ, le Web à Québec, ce petit évènement ambitieux qui voulait rassembler tout le monde du web à Québec.Ça m’est revenu en tête vendredi dernier, quand, devant trouver un vrai comptoir Desjardins ouvert après 15h00 le vendredi (ça existe encore!) pour déposer le premier gros chèque de la Commission des partenaires du marché du travail, partenaire principal, avec la Ville de Québec de 42 Québec, la caissière ne trouvait pas Québec numérique comme nom principal du compte (« vous êtes bien le Web au Québec? » qu’elle m’a demandé). Ça m’a fait sourire.

Parce qu’il n’y a rien d’innocent dans ce nom initial : le « web » c’était bien plus que les sites web, c’était tout ce qui fait la toile du numérique, au-delà des choses de l’époque qui sonnent aujourd’hui d’un autre âge: le multimédia, les TI, TIC et pire les NTIC. C’était pour voir plus large. Et ce « au Québec », symbole d’ambitions plus grandes et de rayonnement, caché dans le nom de l’organisme. C’était pour voir plus loin.

Dans nos discussions de l’époque, il y avait aussi cette idée que ça durerait 10 ans, et qu’on se donnerait le droit de tout réinventer. C’est pas mal ce que l’on est en train de faire (merci pandémie!). Et tout ça restera basé sur l’humain, la rencontre, l’échange, le festif, et l’international. Bien hâte de vous en dire plus!

J’aimerais noter ici les milliers de personnes qui ont contribué à faire Québec numérique au cours des 10 dernières années et qui continueront de le faire, chacun à leur façon! Quand ces gens parlaient d’évènements rassembleurs à cette époque, je ne pense pas qu’ils auraient pensé à ouvrir un 42 Québec ou à croiser des passionnés du numérique partout dans le monde à travers le Parcours numérique francophone (via la Semaine numériQC), ni à démystifier le commerce électronique auprès des commerçants de Québec (100% numériQC), ou animer un réseau de spécialistes numériques dans les organismes culturels de tout le Québec (RADN via Culture/NumériQC), mais tout ça est une retombée directe de l’idée de faire par et pour le web à Québec, il y a 10 ans. Et le meilleur reste à venir!

Carl-Frédéric De Celles